OBJECTIVE: To determine the factors influencing cervical cancer diagnosis and treatment in countries of East, Central and Southern Africa (ECSA). METHODS: Data were collected from randomly selected primary health care centres, district and provincial hospitals, and tertiary hospitals in each participating country. Health care workers were interviewed, using a questionnaire; the facilities for screening, diagnosing, and treating cervical cancer in each institution were recorded, using a previously designed checklist. FINDINGS: Although 95% of institutions at all health care levels in ECSA countries had the basic infrastructure to carry out cervical cytology screening, only a small percentage of women were actually screened. Lack of policy guidelines, infrequent supply of basic materials, and a lack of suitable qualified staff were the most common reasons reported. CONCLUSIONS: This study demonstrates that there is an urgent need for more investment in the diagnosis and treatment of cervical cancer in ECSA countries. In these, and other countries with low resources, suitable screening programmes should be established.
OBJETIVO: Determinar los factores que influyen en el diagnóstico y el tratamiento del cáncer cervicouterino en países de África oriental, central y meridional (AOCM). MÉTODOS: Los datos proceden de una muestra seleccionada al azar de centros de atención primaria, hospitales distritales y provinciales y hospitales terciarios de cada país participante. Se entrevistó a los agentes de salud mediante un cuestionario, y se utilizó una lista de comprobación previamente establecida para registrar los servicios de cribado, diagnóstico y tratamiento del cáncer cervicouterino de que disponía cada institución. RESULTADOS: Aunque el 95% de las instituciones de todos los niveles asistenciales de los países de AOCM disponían de la infraestructura básica para llevar a cabo análisis citológicos del cuello uterino, en la práctica sólo se cribaba a un pequeño porcentaje de mujeres. Las razones más citadas para explicar ese hecho fueron la falta de directrices de política, el insuficiente suministro de material básico y la falta de personal cualificado. CONCLUSIÓN: Este estudio demuestra que es urgente invertir más medios en el diagnóstico y el tratamiento del cáncer cervicouterino en los países de AOCM. Es necesario emprender programas de cribado adecuados tanto en esos países como en otros con recursos escasos.
OBJECTIF: Déterminer quels sont les facteurs qui influencent le diagnostic et le traitement du cancer du col de l’utérus dans les pays d’Afrique orientale, centrale et australe. MÉTHODES: Dans chacun des pays participants, les données ont été recueillies auprès d’établissements de différentes catégories - centre de soins de santé primaires, hôpitaux de district et de province et hôpitaux tertiaires - choisis par tirage au sort. Le personnel soignant a été interrogé au moyen d’un questionnaire, et on a utilisé une liste de contrôle préétablie pour noter les moyens de dépistage, de diagnostic et de traitement du cancer du col de l’utérus en usage dans chaque établissement. RÉSULTATS: Bien que 95% des établissements de santé des pays d’Afrique orientale, centrale et australe disposent, quel que soit leur niveau, de l’infrastructure de base pour le dépistage cytologique du cancer du col de l’utérus, seul un faible pourcentage de femmes en bénéficient réellement. L’absence de lignes directrices, les lacunes de l’approvisionnement en fournitures de base et le manque de personnel qualifié en sont les raisons les plus fréquemment avancées. CONCLUSION: Cette étude montre qu’il est urgent que les pays d’Afrique orientale, centrale et australe investissent davantage dans le diagnostic et le traitement du cancer du col de l’utérus. Dans ces pays, ainsi que dans d’autres pays dont les ressources sont limitées, des programmes de dépistage appropriés devront être établis.